Depuis le début de l’année 2024, on ne voit plus Adèle Exarchopoulos fumer. Alors que l’actrice française ne quittait pas ses cigarettes il y a quelques années, elle semble désormais avoir réussi à s’en éloigner grâce à une nouvelle alliée de taille : la vape.
La nouvelle vie d’Adèle Exarchopoulos
On est loin de l’Adèle de 2013, qui faisait des débuts plus que remarqués dans La Vie d’Adèle : l’actrice française est aujourd’hui à l’affiche d’incontournables comme L’Amour Ouf et bientôt L’Accident de piano de Quentin Dupieux ou Chien 51 de Cédric Jimenez.
Si son franc parler et son naturel sont toujours là malgré sa popularité croissante, une chose a bel et bien changé. Adèle en a fini avec la cigarette.
Désormais, c’est une cigarette électronique qui l’accompagne dans tous ses déplacements. Adèle Exarchopoulos ne se prive pas de vapoter quand elle le peut, peu importe les caméras. Sa e-cigarette la suit en interview avec Loris Giuliano ou encore avec Squeezie, aux côtés d’Alain Chabbat.
Un détail qui n’a pas échappé aux médias, qui se sont empressés de titrer “Adèle fume une puff”, “la nouvelle addiction d’Adèle”. Oubliant, une fois n’est pas coutume, qu’on ne fume pas une puff (on vape) et qu’il ne s’agit aucunement d’une nouvelle addiction, mais d’un moyen de sortir d’une addiction déjà bien en place chez Adèle : la cigarette, et donc, la nicotine.
Adèle Exarchopoulos et la puff
Pour accompagner sa transition vers un monde sans fumée, Adèle Exarchopoulos a d’abord choisi la puff, ce petit dispositif de vapotage jetable désormais interdit en France.
Une décision qui n’a fait que renforcer les critiques. Car s’il y avait bien un produit de la vape qui ne faisait pas l’unanimité dans l’opinion publique, c’est bien la puff.
Pourtant, en l’utilisant, Adèle rappelait sans le savoir un fait crucial : du fait de leur grande simplicité d’utilisation, les puffs ont permis à de nombreux fumeurs de s’éloigner de La Tueuse. Des fumeurs adultes, comme elle, qui souhaitaient un appareil prêt à l’emploi, clé en main.
Certes, la disparition de la puff se révèle être une très bonne chose, mais pas pour les raisons principales énoncées par les pouvoirs publics. Car cette mini ecig à usage unique restait tout aussi pertinente et efficace qu’une autre vapoteuse pour arrêter de fumer. Son seul défaut – et non des moindres : son impact environnemental, puisqu’elle présentait une batterie scellée, non rechargeable.
Mais, faute de véritables informations dans les médias, tout ce que les gens ont retenu de la puff est précisément ce qui ne la définit pas : un dispositif dangereux, né pour s’attirer les faveurs de la jeunesse. Aussi, Adèle Exarchopoulos a-t-elle été jugée à tort et violemment critiquée sur cette seule idée reçue.
La vape a toujours mauvaise presse
Et cet exemple dénote bien de l’ambiance actuelle. Difficile, pour une star française, de s’afficher avec une ecigarette. Les articles à sensation s’enchaînent, bien plus vite d’ailleurs lorsqu’il s’agit de vape que de tabac fumé. L’un semble encore déranger et faire parler plus que l’autre, quand bien même l’un n’a rien à voir avec l’autre.
On présente encore la vape comme une continuité du tabac fumé, voire même comme son équivalent moderne. Mais si Adèle vape, elle ne fume pas. Autrement dit, elle n’ingère plus ces centaines de substances cancérigènes présentes dans la cigarette de tabac et libérées lors de la combustion.
Elle choisit au contraire une voie plus sûre, qui réduit d’au moins 95 % les risques liés au tabagisme. Une décision éclairée, qui devrait être saluée plutôt que critiquée.
Car, comme plus de 4 millions de vapoteurs français aujourd’hui, Adèle vape, pour ne plus fumer. Et ça marche. Ainsi, tout ce que l’on devrait dire c’est : bravo à eux, bravo à elle !